La Fédération Française de Massages Bien-Être (FFMBE) a édité en fin d’année dernière un livre blanc pour la reconnaissance et l’encadrement des Massages Bien-Être. Car en France, même si 60.000 praticiens font du massage de prévention, d’accompagnement à la santé et de bien-être, leur activité principale, il ne fait l’objet d’aucune définition. Aucune réglementation ou encadrement ne lui est dédié.
Les professionnels du massage revendiquent une contribution tant au bien-être général des populations, qu’à la prévention de nombreuses pathologies ou à l’accompagnement santé de personnes prises en charge, par ailleurs, par les institutions médicales. Ils inscrivent pleinement leur mission dans une conception globale de la santé bien-être, telle que définie et portée par l’Organisation mondiale de la santé.
Pour la première fois, le livre blanc FFMBE pour la reconnaissance et l’encadrement des professions du massage de prévention, d’accompagnement à la santé et de bien-être propose aux pouvoirs publics, et à l’ensemble de la société, un paradigme construit et détaillé de ce qu’est, ou n’est pas, le massage. Et les conditions selon lesquelles il peut apporter sa contribution à la santé globale des Français.
Les 16 revendications de la FFMBE pour les professions du massage :
- La reconnaissance d’un espace juridique et technique particulier pour l’ensemble des professions de la prévention, de l’accompagnement à la santé et du bien-être.
- La création d’une branche professionnelle regroupant l’ensemble des professions de la prévention, de l’accompagnement à la santé et du bien-être.
- L’officialisation et la stabilisation d’un classement des professions du massage de prévention, d’accompagnement à la santé et de bien-être dans le champ juridique des professions libérales.
- La création d’une sous-classe NAF dédiée aux activités de massage de prévention, d’accompagnement à la santé et de bien-être.
- La stabilisation du classement des professions du massage sous régime BNC professions libérales affiliées au régime général.
- La généralisation de l’application aux professions du massage du régime social URSSAF groupe PLNR (professions libérales non réglementées) / commerçant.
- Que la reconnaissance et l’encadrement des professions du massage soient adossés au ministère de la Santé et de la Prévention.
- La reconnaissance du code FFMBE de déontologie des professions du massage par les pouvoirs publics et son extension à toutes les professionnels concernés.
- Que l’exercice du massage ne puisse être autorisé qu’à des praticiens titulaires d’un socle de formation de 300 heures.
- La création et la reconnaissance d’une profession de massothérapeute assortie d’un socle de formation de 1.300 heures.
- L’inscription des formations au massage au répertoire national des certifications professionnelles RNCP.
- Que des instances de recherche soient missionnées pour compiler, organiser et diffuser le corpus des connaissances scientifiques en matière de massage.
- La création d’un secteur de recherche dédié au massage, à ses techniques et à ses bénéfices.
- Le référencement du massage parmi les techniques de soins complémentaires prises en charge par les mutuelles santé.
- La reconnaissance de la marque collective France massage® et l’extension de son application à tous les professionnels et établissements de massage.
- La reconnaissance de la future norme AFNOR des professions du massage par les pouvoirs publics et la prise en considération de celle-ci pour la définition du cadre réglementaire qui leur est applicable.
Pour télécharger gratuitement ce livre blanc : cliquez ici